Museo: MUMAC – Museo della Macchina per Caffè Cimbali Group

Bienvenue au MUMAC!

Dans cette section, le visiteur aura un premier aperçu des particularités du MUMAC lors d'une visite brève qui n'omet cependant pas les points fondamentaux de l'évolution de la machine à café au fil du temps, avec quelques références aux technologies, au design et aux usages et coutumes liés à la consommation de la boisson.

Bienvenue au MUMAC ! Au cours de cette visite, nous vous invitons à découvrir le MUMAC dans ses particularités lors d'une visite courte mais qui n'oublie pas les points fondamentaux de l'évolution de la machine à café au fil du temps, avec quelques références aux technologies, au design et aux usages et coutumes liés à la consommation de la boisson. Cependant, avant de vous plonger dans votre parcours, prenez un instant pour vous arrêter ici, dans le hall, pour commencer à savourer l'histoire, les curiosités et les détails de cet endroit. Ce musée a été créé en 2012, à l'intérieur du siège du Groupe Cìmbali, ici à Binasco. Il a été réalisé à l'occasion du centenaire de la fondation de l'entreprise, qui a eu lieu en 1912 par Giuseppe Cìmbali à Milan, et c'est la plus grande exposition permanente dédiée à l'histoire, au monde et à la culture des machines professionnelles à café espresso. Il s'agit d'un musée d'entreprise qui va au-delà du concept de musée d'entreprise : à l'intérieur, il expose non seulement les machines des marques du Groupe (La Cìmbali, Faema, Casadio, Slayer), mais également toutes les marques qui ont marqué l'histoire du secteur.

De l'extérieur vers l'intérieur

Cette section nous transporte de l'extérieur à l'intérieur du musée.

À l'extérieur, vous avez sûrement remarqué la fresque qui entoure le périmètre du MUMAC : nous vous invitons à vous approcher du panneau en face de la réception pour en découvrir la signification et les détails. Une fois passé le portail, vous vous êtes retrouvés face à l'édifice rouge qui abrite le musée : un projet architectural parmi les exemples les plus intéressants de l'architecture muséale contemporaine. Vous aurez certainement remarqué dans le jardin une énorme tasse blanche se dressant devant les lames rouges, vous invitant dès l'entrée à interagir avec le musée, pour une photo très... "sociale" ! À l'intérieur, grâce aux collections de la famille Cìmbali et d'Enrico Maltoni, le plus grand collectionneur au monde de machines à café, le musée expose plus de 100 machines et raconte plus d'un siècle d'histoire de l'évolution d'un secteur entier du Made in Italy, non seulement du point de vue technologique, mais aussi du design et du style des produits et des coutumes liés à la consommation de la boisson. Si vous souhaitez en savoir plus sur le musée et sur les autres 250 machines de la collection, nous vous invitons à suivre l'itinéraire complet approfondi. Maintenant, après avoir laissé le hall et le café sur votre gauche (à moins que vous ne vouliez d'abord déguster un excellent café !), vous pouvez passer le panneau de séparation marron sur lequel est représentée la carte du musée : mais, avant, si vous souhaitez vous orienter, jetez-y un coup d'œil ! À gauche, un grand "Bienvenue" vous raconte la philosophie du MUMAC (si vous souhaitez le lire ou l'écouter, cliquez sur l'itinéraire introductif - un espresso s'il vous plaît).

Salle Albori

Cette section est dédiée à l'Italie de la fin du XIXe siècle et des deux premières décennies du XXe siècle avec la salle des Débuts.

Maintenant, une fois franchi le mur de séparation marron et dos au mur, vous vous trouvez en Italie entre la fin du XIXe siècle et les deux premières décennies du XXe siècle. Vous êtes dans la salle des Débuts et devant vous se trouvent une série de magnifiques machines avec des finitions et des décorations de style Liberty, en colonne. Oui, car les premières machines ne sont pas conçues comme nous avons l'habitude de les voir, horizontales, mais sont créées verticales : "en colonne" en effet ! Les photos aux murs, le grand comptoir, les machines, les images publicitaires nous racontent que nous sommes à un moment de grande effervescence et d'innovation. La révolution industrielle, les premières voitures, le train à vapeur permettent de raccourcir les distances vers les nouveautés et le futur, à une vitesse jusqu'alors inconnue.

Naissance et caractéristiques de l'Expresso

Cette section explique la naissance et les caractéristiques particulières d'un café expresso.

À gauche, vous pouvez voir la première pièce sur laquelle porter votre attention : il s'agit de l'invention du Turinois Angelo Moriondo de 1884. Bien qu'elle soit encore loin de l'élaboration des premières machines à expresso, elle a le mérite d'utiliser pour la première fois la vapeur pour l'extraction de la boisson et d'offrir une boisson de qualité aux passionnés de plus en plus nombreux. Cependant, le café n'est pas encore "expresso", c'est-à-dire servi "tasse par tasse", mais "instantané", car préparé encore en quantité. Deux de ces machines, brevetées mais jamais commercialisées, étaient exposées dans le Grand Café Ligure de la famille Moriondo pour le service public de café "instantané", tel que défini par Moriondo lui-même. Mais que signifie donc café expresso ? Et quand est-il né ? Pour le comprendre, regardez la machine Ideale à votre droite. En 1901, le Milanais Luigi Bezzera invente le groupe distributeur unique présent dans cette machine. Observez le porte-filtre à un ou plusieurs becs et le système de fixation au corps central de la machine : ils étaient déjà très similaires à ceux d'aujourd'hui, n'est-ce pas ? Le groupe distributeur qui produit le café "tasse par tasse" marque en fait la naissance du café expresso, c'est-à-dire le café préparé expressément, c'est-à-dire à la demande et rapidement, sur demande explicite du client. Mais ce café, bien que "expresso", était très différent de celui auquel nous sommes habitués aujourd'hui : il était produit à la vapeur, donc plutôt brûlé, bouillant et noir sans crème, caractéristique qui arrivera plus de 4 décennies plus tard. Desiderio Pavoni obtient l'utilisation du brevet et applique l'invention à la machine Ideale. La machine est exposée pour la première fois à l'Exposition Internationale de Milan en 1906 sur le stand de Luigi Bezzera et, à partir de ce moment-là, le secteur décolle.

Le groupe historique

Cette section se concentre sur le groupe historique de l'entreprise au début du XXe siècle.

Maintenant, tournez-vous. Regardez la grande photo sur le panneau de séparation brun : elle montre les ouvriers d'un atelier où figure la personne à l'origine de l'histoire Cìmbali. Debout, à gauche, les bras croisés, un jeune Giuseppe Cìmbali, pionnier parmi les pionniers : cette photo atteste qu'en 1906, Giuseppe Cìmbali était déjà actif dans le secteur et fabriquait les machines qui allaient bientôt être présentées au monde, précisément à l'exposition de Milan. De son apprentissage à l'ouverture de son atelier en 1912, il s'écoule encore quelques années, et d'autres encore pour la production de sa première machine à café dans les premières années 30. Mais dès les débuts, il était déjà là. Quant à la photo centrale sur le mur séparateur de la salle, à gauche, vous pouvez voir la photographie du stand Bezzera et découvrir en détail le Monsieur Luigi à côté d'une pancarte officialisant la collaboration avec Pavoni.

Salle Deux : 1929 - 1947

Cette section se concentre sur la Salle Deux qui analyse une période historique allant de 1929 à 1947.

Passez maintenant à la deuxième salle. Comme vous pouvez le voir, cette salle se distingue nettement de la précédente par le style des machines qui reflète le courant rationaliste de l'époque. Après la Première Guerre mondiale et l'effondrement de Wall Street en 1929, les pays occidentaux ont souffert de graves problèmes dans tous les aspects de la vie économique, productive et sociale, avec de graves conséquences. Chaque État tente individuellement de contenir la crise. C'est une période difficile, complexe, d'immobilisme forcé qui amène également l'Italie à sombrer dans un régime qui prévoit des plans d'intervention de l'État, des guerres coloniales et l'autarcie. Toute l'industrie italienne, à l'exception de l'industrie de défense, subit un coup d'arrêt. Mais le monde de la machine à café, dans sa niche constituée par les rares consommateurs qui pouvaient aspirer à ce luxe, poursuit son chemin. En effet, si la consommation diminue au niveau national, on observe des pics de consommation dans les grandes agglomérations, dictés par la concentration de clients fortunés qui ne veulent pas renoncer à un véritable expresso. Ainsi, les établissements publics se développent et deviennent des lieux de rencontre et de culture. Cependant, l'innovation technologique s'arrête et les machines fonctionnent toujours à la vapeur, même si l'on ne renonce pas au rituel de la petite tasse d'expresso préparée au comptoir et servie à table. Les machines reproduisent dans leurs lignes le style du courant rationaliste, simple et fonctionnel, caractérisé par des lignes géométriques essentielles. Tout décor, toute concession au "beau" est considéré comme superflu. La machine à café, comme tout autre outil de travail, est belle car elle remplit une fonction utile, tandis que le décor reste un vestige à laisser derrière soi. Même les marques reflètent l'esprit de l'époque et sont représentées selon les normes de l'époque. Giuseppe Cìmbali introduit à cette époque sur le marché sa première machine à café, La Cìmbali Rapida à développement vertical, en ligne avec d'autres modèles de l'époque, que vous pouvez admirer au début du parcours dans la salle. Dans les premières années 1940, les machines verticales commencent à devenir horizontales et les performances s'améliorent. Apparaît également un autre accessoire auparavant impossible à obtenir dans les machines verticales : le chauffe-tasses. La période autarcique de rationnement des matières premières conduit également à la production de machines hybrides pour pallier la difficulté d'accès aux sources d'énergie, avec des machines pouvant fonctionner au gaz, à l'électricité, mais aussi au charbon, comme la San Marco 900 que vous trouverez au fond de la longue file de machines dans la partie centrale de la salle. Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, une grande partie de l'inventivité italienne est inévitablement bloquée, repoussant les solutions amélioratives qui devront attendre des temps meilleurs. L'une d'entre elles concernera de manière révolutionnaire la machine à café, mais il faudra presque une décennie avant qu'elle ne soit réalisée. Nous parlons de l'invention de l'extraction à levier et de la naissance de la crema caffè dont nous parlerons dans la salle suivante. Mais dans celle-ci, nous devons jeter un œil à la machine encore aujourd'hui considérée comme la plus belle au monde : la D.P. 47, rebaptisée La Cornuta pour sa forme de cornes sur les groupes distributeurs, conçue en 1947 par Gio Ponti pour La Pavoni. Malgré sa beauté inégalée, La Cornuta est cependant conçue à la vapeur à un moment de transition vers une nouvelle méthode d'extraction qui finira par surpasser toutes les autres : le levier.

Salle des années 50

Cette section se concentre sur les nouvelles technologies et mélanges inventés dans les années 1940 et 1950.

Pour découvrir la nouvelle technologie, vous pouvez vous rendre dans la troisième salle. En entrant immédiatement, vous pouvez voir sur l'étagère à gauche un piston sectionné à côté d'une machine à café horizontale avec deux chaudières. Il s'agit de la nouvelle révolution technologique qui nous a finalement amenés au café expresso tel que nous le connaissons aujourd'hui : avec la "crème". Il s'agit de la machine Gaggia Classica de 1948 équipée du mécanisme "à levier". Une décennie auparavant, Achille Gaggia, un barista milanais peu connu, avait acquis une première invention, l'expérimentant à l'intérieur de son Bar Achille, et l'avait ensuite améliorée, mais en raison de la guerre, tout s'était interrompu. Cependant, à la fin du conflit, on assiste à un moment unique de l'histoire de l'Italie, une reprise économique et sociale axée sur l'innovation. Le bar devient un lieu de rassemblement et de partage, plus destiné à une élite mais un lieu de rencontre idéal pour tous, consacrant le café au bar comme un rituel social qui transcende les distinctions de classe. On s'y retrouve également pour regarder la télévision, un outil de rassemblement et de changement social, pour feuilleter le journal, discuter de sport et de politique, passer du temps en compagnie, en plus de déguster un nouveau type de café extrait des premières machines à levier. L'invention du levier est enfin mise en production en 1948. Pour la production du premier modèle de machine, la Classica, Gaggia s'adresse à Carlo Ernesto Valente qui avait fondé FAEMA en 1945. La machine, grâce au levier, permet d'avoir une haute pression et de l'eau à une température inférieure à cent degrés, sans génération de vapeur. Pour la première fois, les huiles essentielles du café ne sont plus brûlées par la vapeur, avec leurs arômes qui donnent de la plénitude au goût de la boisson et avec leur émulsion, elles créent la crème typique de l'expresso, désormais indissociable du concept d'expresso consommé au bar. La nouvelle technologie élève l'expresso au rang de culte et transforme la figure du "machiniste", celui qui actionnait auparavant la machine à café grâce à son brevet de chauffeur, en "barista", c'est-à-dire un expert utilisateur de la machine à levier, alors positionnée sur le comptoir, devant le client. Même l'expresso prend de nouveaux noms, en fonction de l'entreprise qui produit les machines. Les inscriptions sur les façades des machines diffèrent par marque, comme vous pouvez le voir clairement dans cette salle. Sur la Gaggia, l'inscription est "Crème de café naturelle". Sur la machine exposée à côté, le Faema Saturno, la première machine à levier produite par Valente après la séparation de Gaggia, est indiqué "Infusion hydrocompressée de café". Mais surtout, au cours de ces années, un nouveau terme s'impose qui identifiera bientôt l'expresso italien dans le monde entier : Cìmbalino. Le terme est inventé avec le lancement de la première machine à levier de la Cìmbali, la Gioiello, présentée dans un écrin comme un bijou à la Foire de Milan en 1950. Vous pouvez voir la machine un peu plus loin, toujours sur le comptoir blanc. L'invitation est de vous arrêter pour découvrir quelques-unes des autres machines présentes (elles sont vraiment remarquables) et d'approfondir vos connaissances à travers les légendes et les QR codes présents ou en suivant l'itinéraire complet et détaillé. Mais ici, au centre de la salle, il y a aussi un comptoir d'époque de la marque Faema où, si vous le souhaitez, vous pouvez prendre une photo derrière le comptoir comme un "barista" de l'époque.

Salle des années 60-70

Cette section se concentre sur la période allant des années 60 aux années 70 et sur l'essor du design qui en a découlé.

En continuant dans la salle suivante, nous nous retrouvons dans la salle dédiée aux années 60 et 70 et à l'essor du design. Ce sont les années du boom économique et du bien-être généralisé. Des années où, après les triomphes de Coppi et Bartali des décennies précédentes, héros d'un pays pauvre et rural et d'une nation encore à inventer, on passe à Merckx, le premier cycliste moderne. Du champion (et du maillot FAEMA qu'il portait), on en parle dans les bars, où l'on se retrouve pour discuter des nouvelles rapportées par la « Gazzetta » et la radio, puis par la télévision. Café et cyclisme, un mariage indissociable qui perdure encore aujourd'hui. Dans cette salle, vous pouvez trouver quelques reliques de la période la plus glorieuse de l'histoire cycliste de l'équipe Faema, une équipe qui a remporté tout ce qui pouvait être gagné à son apogée. Au cours de ces années, commence la véritable industrialisation du secteur des machines à café, qui deviennent standardisées et facilement assemblables en ligne de production. La production passe de l'artisanat à l'industrie. La décennie s'ouvre avec une nouveauté introduite par FAEMA avec le lancement d'une machine à café vraiment innovante, que vous trouverez en entrant dans la salle à gauche. La machine Faema E61 à distribution continue est devenue une icône dans le monde des bars pour son esthétique et la qualité du café qu'elle produit. Tout le travail lourd et dangereux auparavant effectué par les manœuvres sur piston et levier est remplacé par l'utilisation simple d'un levier qui, grâce à une pompe électrique volumétrique, produit les 9 bars requis pour l'extraction de l'espresso, allégeant et simplifiant le travail du ou de la barista. En face de l'E61, vous pouvez également voir une autre machine digne d'intérêt : La Cìmbali Pitagora, dessinée en 1962 par les frères Achille et Pier Giacomo Castiglioni, architectes et designers, qui sont récompensés pour ce projet du Compasso d'Oro : pour la première et unique fois dans l'histoire, une machine à café expresso professionnelle remporte cette prestigieuse reconnaissance. Dans la vitrine au début du couloir, vous avez la possibilité de voir le prix et certains documents liés à la remise des prix, notamment la motivation du jury. Pour la production de la Pitagora et pour répondre aux besoins d'un espace plus grand et adapté à la production en série, La Cìmbali déménage à Binasco pendant ces années, quittant Milan. L'influence américaine se fait une fois de plus sentir et, dans le domaine du design, la culture pop s'impose, avec des couleurs vives visant à exprimer une affirmation de soi déconcertante. Le travail et la société imposent des rythmes de plus en plus frénétiques, le café se consomme rapidement et on favorise une plus grande productivité du comptoir, avec plus d'espace pour servir les clients. Les machines sont donc reléguées à l'arrière du comptoir, obligeant le barista à tourner le dos au client pendant la préparation. Ce n'est qu'un déplacement de quelques mètres, mais cela marque une révolution esthétique et relationnelle. Parmi les machines remarquables de cette salle, La Cìmbali M15, conçue par Rodolfo Bonetto, anticipant les tendances mentionnées. C'est le premier modèle à adopter une forme de flancs en "C" pour compacter les volumes tout en offrant plus d'espace latéral au barista.

Salle des années 80-90

Cette section se concentre sur l'effervescence créative et technologique qui a également touché le monde du café dans les années 80 et 90.

En passant à la salle suivante, celle des années 80 et 90, un changement de rythme se produit. La reprise économique progresse et la mode et le design tirent l'économie et le made in Italy dans un monde de plus en plus globalisé. Même les fabricants de machines à café se tournent vers les marchés internationaux, obtenant un succès presque immédiat. C'est la période où l'industrie électronique italienne, ainsi que celle des premiers ordinateurs, conquiert les marchés. Il en va de même dans le secteur des machines à café professionnelles, où l'Italie devient de plus en plus représentative en tant qu'expression de style et de bien vivre, et où le rituel du café au bar et du cappuccino gagnent en popularité à l'étranger. L'électronique dans les machines conduit à une simplification d'utilisation associée à un soin et une excellence jusque-là inégalés. Avec la FAEMA Tronic conçue en 1983 par Ettore Sottsass et Aldo Cibic naît la première machine électronique qui, avec son panneau de commande, permet de doser la quantité de café distribuée. Cela accélère également le développement des machines "super automatiques" à automatisation intégrale, capables de distribuer tout un menu de boissons à base de café et de lait frais en appuyant simplement sur un bouton. Dans cette salle se mélangent l'électronique, le jeu, les couleurs, les accessoires, les images et les machines qui ont représenté une époque qui dépasse les années 80 jusqu'aux années 90. Au début des années 90, l'Italie se classe cinquième parmi les puissances industrielles. Dans le domaine des machines à café, l'efficacité énergétique, l'utilisation, l'ergonomie s'améliorent, et de nouveaux matériaux à plus faible impact environnemental sont privilégiés, en accordant une attention particulière à la sécurité et à la santé des utilisateurs et des consommateurs. Dans cette salle, il vaut la peine de jeter un œil à la FAEMA E91, née pour sa partie esthétique du crayon de Giugiaro Design, inspirée par les lignes harmonieuses du modèle historique E61, et à la super automatique La Cìmbali M50 Dolcevita.

Le nouveau millénaire

Cette section se concentre sur les nouveautés du nouveau millénaire, dominées par la recherche de flexibilité et de responsabilité.

En passant dans la sixième salle, on passe temporellement dans notre millénaire, où les mots d'ordre deviennent flexibilité et responsabilité. Sur les murs de la salle, de grandes photographies nous ramènent à parcourir les deux dernières décennies de la contemporanéité, de la naissance de l'euro à la prise de conscience de la nécessité de durabilité, en passant par les grandes innovations technologiques telles que le télescope spatial James Webb. La diffusion de la consommation de café à l'échelle mondiale et les changements dans les dynamiques sociales influent sur les modes de consommation. Un bon café ou un cappuccino se consomment également dans une salle d'attente de gare ou d'aéroport, dans une librairie ou dans une boutique, partout dans le monde. Les premières années du nouveau millénaire voient dans les architectures et les espaces communs un retour au minimalisme, qui se reflète également dans le monde des machines à café : lignes épurées, élégantes et essentielles, matériaux presque satinés et impactants. On commence également à observer une attention croissante pour la culture du café et la qualité du produit, tendance qui conduit à la naissance d'une véritable communauté de passionnés, de barmen professionnels et de spécialistes du café. Parallèlement, les machines professionnelles deviennent de plus en plus flexibles et technologiquement avancées, avec des interfaces utilisateur extrêmement simples, même tactiles, qui allient économie d'énergie à des performances élevées, témoignant d'une prise de conscience croissante de l'environnement en tant que lieu non seulement à vivre mais aussi à protéger. En 2012, pour son centenaire, le Groupe Cìmbali inaugure le MUMAC. Le Groupe Cìmbali a lancé sur le marché des machines audacieuses dans leurs formes et leur technologie, pour rendre la machine de plus en plus "flexible" et adaptée à répondre à tous les besoins : des spécialistes du café (les sommeliers du café) aux barmen traditionnels, jusqu'aux consommateurs finaux bien sûr. Les machines d'aujourd'hui sont ultra-technologiques tant dans leur expression traditionnelle que dans celle super-automatique. Ce sont aussi les années des grands rebrandings qui, en citant le passé, se projettent dans l'avenir. Les marques La Cìmbali et Faema sont également soumises à un rebranding qui répond à l'exigence de répondre aux demandes d'un consommateur de plus en plus attentif et conscient de la nécessité de cohérence entre la marque, l'objectif et le produit. Rebranding dont en 2021 LaCìmbali M200 et Faemina sont les premières représentantes respectives à introduire dans le monde les nouveaux logos. Les machines de dernière génération acquièrent le sens du style associé à celui de la durabilité et de la fonctionnalité. Et elles interagissent. Entre elles et avec les gens, dans une synesthésie de fonction et d'esthétique. Économie d'énergie, surveillance des consommations et matériaux recyclables deviennent les mots d'ordre d'une nouvelle conscience. La volonté et le goût d'un café préparé selon les règles de l'art restent constants, une pause par excellence, où se retrouver dans un temps qui n'appartient qu'à nous, au cœur de notre maison comme au café. Dans tous les sens. Parce qu'au fond, la question est la même : prenons un café ?

Atelier : culture, technologie et avenir dans une tasse

Cette section est dédiée au Lab où la culture et la technologie racontent l'avenir en une tasse.

Dans la dernière salle du musée, le Lab, mémoire et avenir se mêlent dans les icônes du temps. Innover à partir de la tradition signifie renouveler les idées, donner un nouveau sens aux jalons de l'histoire, des inventions, des usages et des habitudes. Ici, vous êtes accueillis par de véritables îlots thématiques, vous transportant dans des dimensions passées, présentes et futures qui se mêlent pour faire comprendre les défis auxquels l'entreprise a été confrontée au fil du temps, entre pistes technologiques, innovations, responsabilité sociale et culturelle de l'entreprise et objectifs atteints. La représentation de l'union entre le présent, le passé et le futur est marquée par des photographies aux murs, provenant des télescopes Hubble et Webb, qui nous plongent directement dans un passé si lointain qu'il est à peine imaginable, à travers une technologie si innovante qu'elle frôle le futur. Un nouvel espace dédié au lien infini entre passé, présent et futur à travers sept îlots thématiques illustrant certains des thèmes les plus importants pour notre histoire et la mission de l'entreprise. Pour les découvrir, tournez immédiatement à droite. Le premier îlot est dédié à Faema E61 : l'histoire et le mythe. Depuis 1961, la machine la plus répandue et la plus longue. Le deuxième raconte la différence entre les machines traditionnelles et super automatiques. La différence existe depuis plus de 50 ans. Dans le troisième îlot, sont exposés quelques organes de communication internes du passé de l'entreprise. Outil de communication et de divulgation, ils ont été créés pour diffuser les informations de l'entreprise en interne. Dans l'îlot suivant, à côté de la Cìmbali S15, se trouve exposé le "nez électronique", un objet qui, entre électronique, ingéniosité et chimie, transforme l'innovation en un outil utile. Pour découvrir son fonctionnement et son utilité, il vous suffit de scanner le QR code figurant sur la légende. Passez ensuite à l'îlot dédié aux meules et doseurs. Quatre doseurs pour deux marques, d'hier à aujourd'hui. De l'artisanat à la production en série avec une technologie de meules de plus en plus précises. Jusqu'à arriver à la mouture intégrée dans les super automatiques. Dans l'îlot suivant, il est question de personnalisation : la flexibilité et la possibilité de personnaliser les façades des machines pour les intégrer dans n'importe quel environnement. Dans le dernier présentoir, la section dédiée à l'usage domestique : Faema propose sur le marché domestique un produit de très haute qualité pour un espresso comme au bar. Dans le dernier îlot, l'excellence de la marque avec le rebranding dans une machine, la M200 amiral de La Cìmbali. Enfin, en franchissant le dernier seuil du musée et en pénétrant dans son cœur rouge, patrimoine et avenir se rencontrent dans une œuvre, une installation suspendue entre technologie, art et design : l'éclaté de La Cìmbali M100, la machine du Centenaire. Vous pourrez réellement comprendre la complexité cachée derrière ce qui n'est en apparence qu'une simple tasse de café. Âme technologique, innovation, design révèlent toutes les mains et les esprits d'une longue et complexe chaîne d'approvisionnement composée de matières premières, de brevets, de créativité et d'entrepreneuriat.